- australopithèque
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• av. 1955; lat. sav. Australopithecus africanus, de australis « austral » et gr. pithêkos « singe »♦ Hominidé fossile de petite taille, disposant déjà de l'outil, découvert en Afrique méridionale et orientale. « Lucie », australopithèque femelle découvert en Éthiopie.australopithèquen. m. PALEONT Hominidé fossile découvert en Afrique australe et orientale qui savait tailler des outils de pierre et faire du feu. (Ses restes connus les plus anciens remontent à 3,5, voire à 5 millions d'années.)⇒AUSTRALOPITHÈQUE, subst. masc.PALÉONT. (HUM.). Fossile anthropoïde découvert en 1925 en Afrique australe :• 1. C'est en 1925 que Dart (de Johannesburg) découvrait le premier de ces australopithèques dont l'âge géologique est mal connu. Ils sont généralement considérés aujourd'hui comme ayant été des anthropoïdes en voie d'évolution vers l'humanité, disparus sans être devenus de véritables hommes par leur cerveau, quel que soit le caractère humain de leur dentition et de leur attitude.Hist. de la sc., 1957, p. 1429.• 2. Depuis la fin du Tertiaire existaient, en Afrique Australe, les Australopithèques, très simiesques par leur cerveau, mais à station verticale et à face humanoïde.Ch. COMBALUZIER, Introd. à la géol., 1961, p. 159.Rem. 1. Attesté ds la plupart des dict. mod. 2. 1re attest. 1955 (TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, p. 204); composé de austral et de l'élément suff. -pithèque « singe ».PRONONC. :[
] ou [o-]. Cf. austral.
STAT. — Fréq. abs. littér. :1.BBG. — Biol. t. 2 1970. — BRÉZ. 1969. — Méd. Biol. t. 1 1970. — NEYRON 1970.australopithèque [ostʀalopitɛk; ɔstʀalopitɛk] n. m.ÉTYM. Av. 1955; lat. sav. Australopithecus africanus, créé par l'angl. R. A. Dart, 1925, de australis « austral », et grec pithêkos « singe ».❖♦ Anthropoïde fossile (Hominiens), découvert en Afrique du Sud, qui savait tailler la pierre et faire du feu. ⇒ Australanthrope, cit.; paranthrope, cit.1 Entre les Primates et l'homme, la distance était encore bien grande et de nombreux paléontologistes cherchaient les chaînons manquants. En 1925, en Afrique du Sud au nord de Kimberley, A. Dart découvrait dans les tufs calcaires une tête osseuse incomplète (…) La face est projetée en avant et les mâchoires sont très robustes, avec un volume du cerveau assez faible, mais une denture tout à fait humaine.Est-ce le fameux chaînon manquant ? Il en est si peu sûr qu'après avoir hésité entre l'homme et le singe, il l'appelle Australopithèque, c'est-à-dire singe du monde austral (…)Cet Australopithèque n'aurait peut-être pas fait une grande carrière si R. Broom ne s'y était intéressé : « Il ne s'agit pas d'un singe mais d'un humain » et R. Broom cherche longtemps le fossile adulte qui devait clarifier le problème. Il le trouva dans la poche d'un gamin, sous la forme de quatre dents extraites à coups de caillou d'une mâchoire que Broom parvint à peu près à reconstituer et ce fut le Paranthrope.Jules Carles, le Premier Homme, p. 19-20.2 On se perd en conjectures sur les manœuvres auxquelles se livrèrent les australopithèques (par exemple) pour empêcher leurs rejetons imberbes d'acquérir la fonction du langage et la capacité d'inventer des outils.R. Queneau, Bâtons, chiffres et lettres, p. 149.
Encyclopédie Universelle. 2012.